Système de Gestion de Données Techniques orienté Open Source Hardware et ingénierie coopérative

Bonjour à tous,

Je vais vous présenter ici un projet de Système de Gestion de Données Techniques (SGDT). Ce type d’outil permet de gérer des nomenclatures et le versioning des documents liés à ces composants. Le contexte d’utilisation le plus courant est la conception mécanique : pour « définir » une machine et renseigner toutes les données nécessaires à sa fabrication, il faut déployer une arborescence d’assemblages, de sous-assemblages, de pièces et de composants. Chacun de ces items est référencé et dispose a minima d’un document pour le décrire (le plus souvent, un dessin technique). Ces documents peuvent évoluer dans le temps et passent donc à une version supérieure à chaque modification.

A ma connaissance, il n’existe pas d’outil libre qui permette de faire cela. Chaque projet de conception mécanique pourrait très bien fonctionner avec un simple tableur pour gérer tout cela. Mais si l’on considère une ingénierie coopérative au travers de plusieurs projets d’Open Source Hardware, il peut être intéressant d’avoir un outil plus élaboré. Ne serait-ce que pour mutualiser le référencement des pièces du commerce (il est laborieux de devoir référencer toute la visserie pour chacun des projets alors que ces données pourraient être mises en commun).

Pour aller plus loin, on pourrait aussi documenter les différentes manières de fabriquer une pièce, en fonction des ressources que l’on a à disposition, notamment en fonction de sa propre position géographique.

Exemple d’usage : Madame Michu veut disposer d’un poelito. Quelles sont les matières premières à acheter et/ou à trouver dans une ressourcerie proche de chez elle ? Quelles sont toutes les opérations mécaniques (perçage, soudure, etc.) nécessaires à la fabrication et donc quels sont les ateliers collaboratifs équipés des bons outils les plus proches ? Qui est capable de réaliser les opérations que Mme Michu ne se sent pas de faire elle-même ? Voir même, qui peut gérer la fabrication complète de son projet ?

C’est pour répondre à toutes ces questions que l’on s’est penché sur le sujet avec @iplumb3r en 2017. Et nous avons réalisé cette ontologie. Le cœur du projet se situe dans la moitié basse du schéma avec les 4 niveaux d’items : les items fonctionnels, les items organiques, les items industriels et les items physiques.

  • Au niveau fonctionnel, chaque item fonctionnel compose et/ou est composé de plusieurs items fonctionnels.
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Par exemple :
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  • Au niveau organique, on vient lister les éléments constituant les items
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    Pour garder le même exemple :
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  • Au niveau industriel (le plus important), on vient décrire comment on peut fabriquer une pièce

Prenons un autre exemple : ce dispositif (servant à la base à maintenir un fil chaud pour découper du polystyrène) :

Sa vue organique est la suivante :


Sa composition se lit de gauche à droite : la structure complète est composée d’un plateau + 4 entretoises + 2 supports latéraux + 3 supports plateau, et chacun de ces éléments est composé d’une certaine surface de matière première, ici appelée « plaque ».
Sa « chronologie de fabrication » se lit dont de droite à gauche : il faut une certaine quantité de plaque pour produire les éléments qui sont ensuite assemblés pour obtenir la structure.

Pour fabriquer toutes ces pièces, il faudrait donc passer ce modèle dans une découpeuse laser :

Et il existe plusieurs tailles de découpeuses laser, la Trotec speedy 100, capable de découper seulement l’un des deux grands carrés de droite ou de gauche à la fois et la Trotec speedy 400 capable de tout faire d’un coup (références de machines prises pour l’exemple…).
Et donc, en fonction du modèle de machine le plus disponible pour Mme Michu, soit on va lancer la découpe en 1 fois ou en 2 fois.

Voici la vue industrielle pour la découpe en 1 fois avec la trotec speedy 400 :

Et voici la vue industrielle pour la découpe en 2 fois avec la trotec speedy 100 :

Et on peut relier les solutions de transformation et les modèles de machines aux types de machines sur le bas de ce document


  • Pour le niveau physique, il s’agit de référencer les pièces tangibles fabriquées par des machines réelles disponibles dans tel ou tel atelier (le but est d’avoir une traçabilité de qui a été fabriqué par quoi et quand, bien pratique pour un rétrofit et/ou cerner un dysfonctionnement ultérieur à la production, ainsi que pour les dossiers constructeurs)

Il est intéressant de voir qu’ici, chacune des transformations physiques est bien reliée à une instance de machine, c’est à dire à une machine bien réelle que l’on peut trouver dans tel atelier. Cette instance de machine est elle-même reliée à un modèle de machine (chaque machine ou outil est donc classé dans la taxonomie « Machine Type »). On voit alors que ce modèle de machine est bien lié à la transformation industrielle qui correspond à celle de l’item industriel associé.


En conclusion, si l’on imagine pouvoir documenter suffisamment des projets d’Open Source Hardware ainsi que les ressources disponibles dans les fablabs, les ressourceries, les matériauthèques, etc. On pourra grandement aider à la réappropriation citoyenne de la technique et des moyens de productions, et ainsi soutenir l’essor des low-tech, entre autre… (ping @Michel_LowTech )

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Bonjour Cyril. Je trouve cela très intéressant. Je vois qu’il y a un lien avec la monnaire libre ?

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Bonjour Benoît,

Merci pour votre intérêt pour ce projet :slight_smile:

Oui, dans mon idée, il y a un lien à faire avec des boucles d’échanges en monnaie libre.

Chacune des transformations industrielles est effectivement reliée à un modèle de machine, mais elle peut l’être aussi à une compétence particulière.
Et donc, si dans le système de boucles d’échanges en monnaie libre (ou même plus généralement sur un marketplace multi-devises), des personnes physiques et morales recensent les ressources matérielles dont elles disposent ainsi que leurs prestations proposées (et/ou les compétences associées), alors en plus de savoir comment et où faire cette transformation industrielle, on peut savoir par qui elle peut-être réalisée et dans quelle monnaie (voire même quel tarif quand c’est possible).

Et si on rend interopérable cet outil avec un ERP comme Odoo par exemple, on pourrait espérer que le simple fait de déclencher un achat d’un low-tech, ça envoie automatiquement les demandes de fabrication chez les partenaires les plus judicieux et que ça génère les factures en parallèle (peut-être que c’est très compliqué techniquement à réaliser, mais en tout cas, dans l’idéal, ce serait pour aller jusqu’à cet objectif à terme).

Quoi qu’il en soit, suite à une première discussion avec @guillaume.rouyer sur ces sujets, l’application SGDT et boucles d’échanges seraient deux projets séparés, tous les deux basés sur Semapps, et donc interopérables par la suite.

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Excellent, merci beaucoup @Cyril ! Il faudrait trouver des sous pour implémenter cette ontologie avec SemApps ! Peut-être que l’appel à communs pourrait apporter un financement ad hoc ! Hate d’en discuter lundi !

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@Cyril je viens de relire ce post, c’est méga puissant et ambitieux comme projet ! Convergent et complémentaire avec le SemLowTech de @Michel_LowTech & co…
Preneur d’une visio pour réféchir à comment le financer une première brique qui pourrait être commune aux deux projets ? Via l’appel à commun et d’autres finaceurs potentiellement ?

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​Salut tout le monde !

Le projet décrit ci-dessus par @Cyril est dans les cartons depuis un bail, il intéresse du monde (et notamment @Michel_LowTech, @fluidlog @Sacha @guillaume.augais !) mais n’a jamais trouvé le financement qui lui permettrait d’éclore !

Suite à un petit échange avec Gauthier Roussilhe et quelques autres, je me suis renseigné sur ECONUM, un appel à projet de l’ADEME dont vous trouverez ici le cahier des charges. Rendez-vous aux pages 6 et 7 du doc pour voir les projets attendus.

Econonum a vocation à financer des projets dans les domaines de l’éco-conception, du réemploi / reconditionnement et des modes de production responsables (Economie de la fonctionnalité Low tech). C’est ce dernier point qui nous intéresse, on pourrait envisager une réponse basée sur le SGDT décrit ci-dessus et dont voici un petit complément ci-dessous :

  • Un data space (pas besoin de comprendre ce que ce concept recouvre) pour la low tech dans l’esprit du cosmo-localisme : Design global, manufacture local
  • Où l’on peut décrire, partager, co-produire et gérer des projets techniques de manière collaborative et décentralisée
  • Grâce un écosystème logiciel, composé de plusieurs apps ou modules basés sur SemApps et ActivityPods, assurant les fonctions de :
    • Système de gestion de données techniques (voir le premier post de ce fil de discussion) avec :
      • En option (ce qui pourrait générer un accès gratuit - cf politique tarifaire de Github), des patterns, des méthodes et des contraintes liées à l’allongement de la durée de vie des produits, au réemploi, à la réparabilité, au reconditionnement, à la low tech de sorte que l’outil pourrait limiter / induire des approches de conception (et constituer une aide à la conception.)
      • Idéalement, une évaluation des durées de vie et d’amortissement avec une connexion à des outils de comptabilité par composants et non par système de composants (un bien ou un produit)
      • Une agrégation large de référentiels matériaux / composants
      • Des intégrations avec des logiciels existants (à déterminer)
    • Product Lifecycle Management (PLM) avec :
      • En option (ce qui pourrait générer un accès gratuit - cf politique tarifaire de Github), des patterns, des méthodes et des contraintes propices au partage de l’information et à la collaboration multi-acteurs (écosystèmes coopératifs métiers et territorialisés)
      • Des outils de collaboration :
        • Documentation, kanban, gantt
        • Discourse
    • Annuaire de compétences, producteurs, réparateurs, fournisseurs, infrastructures / machines / outils, experts, demandeurs, usagers… (Accès gratuit pour les projets low tech / EC / EFC)
    • Avec un filtre géographique pour privilégier des approvisionnements locaux
    • Des outils de communication

Financement de projets compris entre 300 000 et 5 millions d’euros …
Date limite de dépôt des candidatures : 31 mai, ce qui nous laisse un bon mois et demi.

On en a discuté avec @Cyril et on est tous les deux très enthousiastes :slight_smile: On se dit qu’il faut monter un joli consortium et on s’est réparti de premiers appels à passer :

  • Agir Low tech : Cyril appelle David ; Guillaume appelle Guillaume
  • Low tech lab : Cyril appelle Pierre Alain / Guillaume appelle Guénolé
  • Michel Foata : Cyril
  • Lowtre
  • La Myne
  • UTT : Guillaume
  • Réseau Français Fablabs : Guillaume
  • Fabrique des mobilités / XD : Guillaume
  • Centrales Nantes : Ilan
  • Mob-Ion, Lormauto : Guillaume
  • Ecolibre (asso de Cyril)

Vous êtes chauds ? Vous pensez à d’autres acteurs ?

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Je suis chaud :fire: :fire: :fire: :fire:. Mais en thèse et par expérience, rédiger une réponse à un appel à projet à une dizaine c’est l’enfer.

Quelle participation tu envisages pour chacun ? De mon côté je sais juste faire de la conceptualisation et de la définition de concepts liés au concept low-tech.

Nicolas Brémont avait échangé avec Cyril sur ce sujet et, avec son entreprise de conseil en résilience, ils réfléchissent actuellement au développement d’outils numérique. C’est une entreprise privé par contre. Est-ce que je le contact ?

Je m’occupe de contacter La Myne et LowTRE

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Salut tout le monde !

Ci-dessous vous trouverez le CR de notre visio, dont l’ordre du jour était :

  • Présentations des personnes & orgas
  • Présentation de l’AAP
  • Présentation de l’embryon de proposition (ci-dessus)
  • Discussion pour savoir si on y va ou pas

Il est un poil long parce que la réu était riche !

A retenir, pour celles et ceux qui sont chaud.e.s :
Prochaine réunion pour amorcer la rédaction de la réponse : Mardi prochain 23 avril à 14h sur : Guillaume Room

Présentations des présents

Dorian Somers : Fablabs, chantiers de territoires, développement open-source (web), membre fondateur du projet moskitOS et a participé à la documentation de la Maison en Pétales (maison ossature bois opensource)

Michel Foata: Anciennement chez OseOns. Impliqué dans l’association Halage. Vont lancer un incubateur de la transition low-tech avec l’université Paris 8.

Alex Bourreau : Fabmob. Formation/développeur. La Fabmob porte un projet de mob légère au sein de l’eXtreme Defi de l’ADEME.

Cyril Libert : Conception mécanique / Ose France sur un concentrateur solaire. Besoin d’un système de référencement nomenclature / versioning. Proposition travaillée avec Bernard Chabot d’un système diffusé pour discussion lors de cette réu.

Guénolé Conrad : Travaill au Low Tech Lab, responsable des questions des outils numériques, LTL peut avoir vocation à centraliser les données pour les visibiliser.

Alex Gaultier : Travail de recherche au laboratoire G-SCOP (en ingénierie industriel) sur le concept LT. Objectif : fournir des ontologies pour aider à la conception de systèmes tech low-tech

Ilan Vermeren : 1ère promo Low Tech de Centrale Nantes et coordonne les démarches LT en région Normandie

Guillaume Augais : fondateur du fonds de dotation Agir Low-Tech. A créé la plateforme interne de documentation de l’ingé coop sur des poeles « Minimasse ». Des compétences pour déployer ce genre d’outil. Intérêt en tant qu’utilisateur de systèmes de R&D coop. Le Fonds de dotation ALT est aussi à dispo pour ce genre d’initiative moyennant la dispo de RH

Tibi : Montréal. A monté avec d’autre le projet Sensorica.co. Hadware open-source P2P, collabore avec la P2P Foundation (Michel Bauwens). Vieux compagnon de route de Assemblée Virtuelle.

Nicolas Brémond : Grenoble. Ingé en NRJ. Avec l’Institut Rousseau sur les propositions loi. Travaille avec le parlement de l’Isère sur la sobriété des usages numérique. Monte une entreprise avec 3 amis sur la sobriété d’usage dans les entreprises. histoire passée = Konsilion. L’enjeu : convergence. Git est un outil puissant. Pourquoi ne pas développer son usage est un sujet.

Guillaume Rouyer : A l’initiative/cofondateur d’Assemblée Virtuelle. Réseau d’acteurs/développeur du Web sémantique. Asso Chemins de la Transitions aussi et doctorant à l’ADEME sur les enjeux de transition coopération et le dev des usages du Web Sémantique.

Jonathan : APALA

Présentation de l’AAP

APP ECONUM :Financement ADEME entre 300k et 5M€. (ECONUM = "ecoconception numérique.) Ecoconception, réemploi / reconditionnement, Eco de la fonctionnalité, Low-Tech.

Objectif APP ECONUM:

Favoriser l’innovation pour une économie circulaire dans le secteur du numérique afin de promouvoir l’écoconception, la sobriété et l’allongement de la durée de vie des solutions numériques.

Les projets devront s’inscrire dans au moins un de ces trois des sept piliers de l’économie circulaire :
« écoconception » (fabrication de produit ou service)
Exemples : outils destinés à mesurer et piloter l’impact environnemental des ressources mises en œuvre par un service numérique
« réemploi / reconditionnement » (allongement de vie d’un produit)
Exemples : solutions innovantes facilitant l’accès et la production de pièces détachées
« modèles de production responsables : « économie de la fonctionnalité » et « low tech »
Exemples : solutions innovantes de service dans le domaine du numérique qui s’inscrivent dans l’économie de la fonctionnalité et de la coopération, à savoir la vente d’un usage plutôt que d’un bien

Sur chacun de ces trois piliers, des projets visant la création de biens communs pourront être éligibles aux financements de cet appel à projets.

Critères de sélection des projets

Caractère innovant
• Caractérisation des verrous à lever
• Niveau de maturité visé en fin de projet (TRL 8 à 9), Etat de l’art

Capacité financière et opérationnelle
Evolution des capitaux propres pendant le projet au regard des aides demandées (a minima pour satisfaire la règle du 1 : 1)

Impact social
• Emplois créés/maintenus
• Territorialité des travaux

Impact environnemental
• Réduction CO2
• Economie matière/énergie, etc.
• Réplicabilité
• Incitativité de l’Aide

Impact économique
(ne concerne pas les projets dédiés au bien commun)
• Chiffre d’affaires visé à 5 ans post-projet
• Différenciation/Concurrence

Autres données

  • TRL 8 mini : Système réel achevé et qualifié par des tests et des démonstrations
  • Ecoconception : Bétonner même si on répond sur volet low tech
  • Economie circulaire : Bétonner même si on répond sur volet low tech
  • Les projets seront évalué par l’ADEME puis par Bercy : Être solide sur le plan financier, avoir une petite dimension entrepreuneuriat : Si on le passe en commun, niveau de rentabilité et de partenariat moins importante : Mais il faudra du coup bétonner la gouvernance
  • Avoir une évaluation des impacts sur les émissions. Uniquement émissions ? Penser au Lowreka score ou autres initiatives de caractérisation des impacts (vision systémique)
  • La première phase de dépot n’a pas donné de réponse autour de l’axe Low-Tech. Avantage ? Le réseau français des FABLAB va soummettre un projet également. Dorian précise : Ils ont été invité mais pas présents malheureusement. Depuis février ils réfléchissent à répondre à cet APP. projet Plateforme Open-Stock.

Présentation du projet

Cyril (Le projet initial posté dans le forum d’AV) :

Point de départ : On doit tous gérer des nomenclatures : Exemple de la visserie - Et si on mutualiser

4 types de vues :

  • Fonctionnelle : cuire
  • Organique : four, porte, charnières (les solutions qui remplissent le niveau fonctionnel)
  • Industriel : tel item est composé de tel autre item, association de transformations industrielles, grâce à un modèle de machine lequel est listé dans un type de machines
  • Physique : Objets tangibles qui proviennent de ces transformations industrielles - Un même process peut être réalisé par 2 machines différentes

Pour chaque élément fonctionnel / organique/industriel/physique, on peut avoir plusieurs réponses au niveau des autres vues.

Idée : documenter et interconnecter les ressources & moyens de production pour de la conception et de la production collaborative et décentralisée …

Si on peut mettre en lien des fablabs qui ont des machines, des ressourceries qui ont des matériaux, des repair cafés qui peuvent intervenir, plus on va pouvoir documenter, plus on va pouvoir collaborer et produire de manière écologique …

Discussion

Question de l’état de l’art (Nicolas)
=> Cyril : L’ontologie est la depuis 2017 : Schématisation du fonctionnement du système informatique, mais elle n’a pas vraiment été instanciée dans un outil …

Est-ce qu’il y a des logiciels existants ? Voir le travail de IoP sur Open Know How
=> Cyril & co : Plein de logiciels propriétaires qui gèrent à minima la vue industrielle. En 2015 un tel projet n’existait pas …

Est-ce qu’il y a eu un cas pratique, un POC, un MVP ?

  • Open stock, pour faire dr la reutilization.
  • Il y a un besoin pour des outils collaboratifs pour la documentation du hardware, avec fonctionnalité versioning, composable. Aussi un outil de référencement.
  • Aussi un outil de gestion.

Michel : Important de se rassembler de toute façon à l’échelle de l’écosystème LT national. Il y a a partir de là une possibilité d’actualiser la revue de l’état de l’art ensemble pour éventuellement hériter de briques open-source déjà existantes ailleurs + entourer cette ambition par des outils de coopération.

N Brémond : Si on a 1M€ qu’est-ce qu’on lance en priorité comme chantier ?

Cyril : (pas compris) Il faut regarder le cahier des charge d’EcoNum

Dorian : Le réseau de fablab réfléchisse depuis février à répondre au même projet. Ils réfléchissent à une plateforme openStock.

Nico : Intégrer Lowreka ?

Nico : Est-ce que le TRL 8 n’est pas un point bloquant ?

Dorian : Mis en avant lors du webinaire de présentation.

Michel : Partenaires industriels peuvent être mobilisés sur projets facilitant l’ingé low-Tech open source … ça peut aider à crédibiliser la proposition. En lien avec un dossier en cours de construction sur d’un système « artisanal Low-Tech » de cogénération/stockage par concentr

Guillaume A : Question des cas d’usage … Y en a t’il ?

Dorian : Financer une étude socio?

=> Alexandre : Il faut un TRL 8

Michel : Avoir un outil qui permette de référencer les développements, de capitaliser sur l’ingénierie low tech, ce serait énorme (cf. projet de valoriser l’expertise dispersée sur des projets d’entreprenariat répondant à des besoins territoriaux caractérisés) …

Guillaume Augais : On voit tous l’intérêt … Mais l’écosystème n’est pas si grand que ça. le travail au sein d’un écosystème Poêle de Masse se fait sur ce ca particulier. Mais sonder le besoin auprès des utilisateurs potentiels est important pour ne pas être à côté.
Voit l’intérêt sur la verticale low tech …

Nicolas : Pourquoi on utilise pas git ?

Cyril : Git est une brique de l’ensemble

  • Guillaume R : Git et ses instantiations sont intéressants !
    Github : Modèle économique intéressant. Conçu pour le numérique pas pour le matériel. Gratuit pour les projets open source et payant pour les projets propriétaires. Envisager un github ou un gitlab pour les projets techniques qui pourrait intéresser au delà de l’écosystème LT / open hardware. Intégrer potentiellement de la politique au coeur de l’outil technique : Gratuit pour de la conception open-source et intercoopérative, payant mais néanmoins compétitif pour de la conception propriétaire en silos. (remarque Michel : le cadre juridique de l’usage sur des projets Open-Source est un point important pour favoriser cet usage plutôt qu’un autre.)

Alex Bourreau : Sur le Git, il faut faire attention au technosolutionisme, en pratique Git a été fait pour collaborer. On a là une opportunité de proposer une alternative horizontale pour une R&D mutualisant les expertises locales. Comment on mutualise pour rivaliser avec les gros.

Alexandre : Dans mon labo on travaille sur la conception intégrée, qui a permis des gains de productivité énormes. Le besoin a été largement éprouvé. Gros acteurs (Des gros acteurs existants comme edf, orange…) mais aussi au niveau semi-industriel, cf. La Belle-Tech qui proposait de faire le lien entre concepteurs Low-Tech et fabriquants (cf. aussi mention de Lowreka par N. Brémond)

Tous ces projets pourraient être intéressés par le partage d’une grammaire / ontologie commune pour partager l’information et les projets …

Jean-François Bouju a piloté un projet de rech. Européen « Open Next » plateforme (https://opennext.eu/) dans cet idée mais ça n’a pas marché pour plein de raisons. Pourquoi ? Manque d’utilisation. Mais pourquoi ? Enquêter…

Michel : Réunir des utilisateurs (la communauté Low Tech : La belle tech, l’ademe, low-tech lab, incubateur et fab labs, tous les acteurs présents ici…) et des industriels, lesquels pourraient être intéressés : Ils savent que ces outils sont potentiellement plus utiles et puissants que les grands projets industriels hyper dépendant du contexte géostratégique très incertain. => Rassembler les utilisateurs est la clef à ce stade de notre intention est peut-être notre priorité pour justifier le besoin et sécuriser le projet.

Tibi : Sensorica apporte une vision de la production par les pairs Peer production - OVN wiki compatible avec le cosmolocalism de Michel Bauwens, global design - local fabrication. Tibi propose aussi une couche économique, voir ce qui a été développée par Sensorica, le NRP NRP-CAS - OVN wiki

Guillaume : Dynamique actuelle chez AV : avancement de SemApps, via notamment le framework ActivityPods : https://activitypods.org/. Un très beau projet dans les cartons avec le secteur de la recherche. On est en capacité de développer des projets assez importants. Donc du point de vue AV, s’il y a dun financement, le TRL8 n’est pas un point bloquant.

Guillaume, en phase avec l’idée que Git est une brique hyper intéressante notamment pour le versionning des données et la collaboration décentralisée. A cela, l’enjeu est de rajouter la puissance du sémantique (données structurées), des linked data (données liées), des capacités de collaboration décentralisées liées à ActivityPub (cf. fediverse de Mastodont Wordpress…) ainsi que SOLID et tous les impacts du principe de dissociation des données et des applications qu’il propose : ce qui ouvre la voie à des écosystèmes d’applications autonomes et interopérables capables de manipuler des données hébergées sur des « Pods », produites et gérées de manière souveraine, sécurisée et décentralisée

Michel : Il faudrait quel budget pour sortir une POC ? Est-ce qu’il faut le faire avant la réponse à l’AAP ?

Guillaume R : Un POC minimaliste instanciant l’ontologie du SGDT serait sans doute faisable à 10k€ mais ce n’est probablement pas l’enjeu principal sur un tel AàP. A la louche, un tiers du financement pourrait être consacré à la construction des briques techniques et 2 tiers aux usages dans le cadre d’un processus agile et itératif, avec des designers et des communautés de pratiques, sur la base de cas d’usages.

Alexandre : SGDT au coeur de sa thèse initialement, maintenant, outil d’aide à la conception… Motivé et il y a des compétence au sein du labo Gscop.

Guénolé : Sur la R&D pas d’avis. Mais intérêt est de voir comment des projets existants comme Vhélio, atelier paysan, La Belle Tech, ou similaire, peuvent trouver un intérêt à la proposition et la préciser. Le LTLab peut être un point de relai pour la proposition. Et est aussi très intéressé par la question de la carto semantique de l’écosystème d’acteur.

Tibi : Je propose aussi de formuler des histoires d’utilisation de cette plateforme.

Qui est chaud ?

  • Michel : Chaud++ mais chargé au mois de mai. Je peux essayer notamment de travailler sur les partenaires indust et appuyer un peu sur la rédac.
  • Alex : Suivre de loin, mise en relation
  • Alex Gaultier : Partant, peu de dispo mais pourra participer, apports de recherche (thèse) et collaboration avec des chercheurs costaud sur ces sujets
  • Cyril : Chaud
  • Dorian : Mai compliqué mais partant pour tester avec MosKitOS, peut aider su r le dev
  • Guillaume A : Peu de dispo mais sollicitable à la demande, à partir de mai juin oui
  • Ilan : Un peu juste pour mai mais complètement dispo, pour embarquer du monde …
  • Tibi : intéressé
  • Jonathan (Apala) : Peu de dispos.
  • Et les autres (qui sont partis avant) ?

Prochaine réunion : Mardi prochain 23 avril à 14h sur : Guillaume Room

**Discussion plus informelle

Michel : Propose de faire un mini présentation du projet pour sonder le besoin utilisateur.

Alexandre : Intérêt d’intégrer YesWiki ? GR : Oui sur le principe. Mais YWiki assez loin de la solution activity pod.

Michel : Dans quelle mesure un compromis peut-être trouvé sur les technos assemblés pour faire l’outil général avec d’autres acteurs qui portent leurs propres développements.

Guillaume : Les fonctionnalités Activity pub et pod permettent a priori ce lien et sont sur des standards et enjeux reconnus à l’échelle internationnal. Cf. le concept de data-space formulé par l’Europe. → Financements importants à prévoir en 100 aines de M€ voir plus.

Partenaires potentiels :

  • Atelier paysan ?
  • Sentier-ergonomie ?

Quelques resources

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Réunion du 23 Avril 2024 - 14h

Si vous n’avez que quelques secondes d’attention : Tout le monde est invité à contribuer en asynchrone en jetant des idées / données sur le doc en usant et abusant de la fonction commentaire !

Présents

Ressources

Echanges

  • Echéances :

    • avant fin avril : solliciter RDV avec ADEME pour demander RDV d’audit de pré-projet
    • avant fin mai : RDV avec Ademe voir présentation ci-dessus (en cours de rédaction)
  • Créer un document support

    • sur la base de l’annexe 2 qui est demandée : Econum - Annexe 2 - Google Slides
    • Plusieurs acteurs intéressés par un support de présentation pour se positionner sur le projet (ex Centrale Nantes). A faire dès que possible donc. Idéalement sous 3-4j ?
  • Question de la cohérence entre l’AAP et notre projet :

    • Cyril : SGDT proposé : Scope pas assez large par rapport à l’AàP…
    • Guillaume A : Plateforme d’ingénierie open hardware collaborative et décentralisée : Ca fait longtemps que le besoin est identifié … Peut-être qu’on irait pas s’il n’y avait pas ces impulsions la …
  • Question du porteur : Plusieurs sont pressentis

    • Agir low-tech : Pas sur que ce soit possible juridiquement. => Guillaume regarde si c’est possible ou pas
    • La belle tech & CPM : Ce serait un porteur idéal, leur stratégie de développement étant alignée. Néanmoins ils ne sont pas dans la boucle pour le moment => Michel et Ilan les contactent
    • Paris 8 (CNIS) : Pourraient porter => Michel demande
    • Centrale Nantes : => Ilan demande
    • AV : Des compétences et de l’expérience : Mais crédibilité financière limitée
    • Grenoble INP ? => Alexandre demande semaine pro

Nota bene : @Michel_LowTech @Ilan @Sacha je pense qu’il serait judicieux de poser la question ouvertement : souhaitez-vous être partie prenante, en tant que soutien, partenaire, porteur ?

  • Question des partenaires
    • 4 maximum, en plus du porteur de projet pourront faire partie du consortium
    • Un écosystème de partenaires pourraient apparaitre en soutien du consortium
      comme EDF, Mines Paris tech, UTT et d’autres peuvent être invités / sollicités via du mécénat / contributions financières via des structures partenaires opérationnelles (ex: mécénat via fonds de dotation ou association, etc…),
    • Partenaires pressentis : Pas mal potentiellement. Ceux qui ne seront pas porteur et qui sont mentionnés ci-dessus notamment, mais pas seulement ?

Stratégie

On y va plein gaz sur l’annexe 2 pour solliciter la réunion de pré-dépôt. On prend les infos lors de la réunion de pré-dépôt et en fonction des retours de nos interlocuteurs, go / no-go sur la rédaction de l’énorme dossier : Il nous restera alors 3 semaines environ.

Actions

Contacter les porteurs : Voir ci-dessus. Vu le timing très serré, on peut les contacter avant d’avoir le doc de présentation finalisé.

Appel à contribution !
Tout le monde est invité à contribuer en asynchrone sur le doc en usant et abusant de la fonction commentaire !

Réunions de rédaction de l’annexe 2

  • Demain mercredi :
    • Cyril et Romain se concentrent sur les points 3 et 10
    • Michel Guillaume sur le reste
  • Jeudi 25 avril de 9h00 à 10h30 : Réunion collective : Bilan d’étape (rédaction, identification du porteur et des partenaires notamment) et planification des prochaines actions pour les jours suivants.

Réunion de pré-dépôt
Solliciter la réunion de pré-dépôt une fois l’annexe 2 complétée : Soit fin de semaine idéalement, soit début de semaine prochaine, lundi 29 ou mardi 30. Cf protocole p8.

Le porteur doit contacter ADEME pour une réunion de pré-dépôt et transmettre son annexe 2 remplie à l’adresse : aap.econum@ademe.fr

Conclusion
On a du pain sur la planche, go go go !!!

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Pour celles et ceux qui veulent nous rejoindre ce matin (9h - 10h30) on est ici :

Hey !

On avance bien sur le doc, n’hésitez pas à jeter un oeil, toutes les contributions en commentaires sont les bienvenues !
Prochaine visio demain vendredi à 9h30, toujours sur ce même lien : Guillaume Room