Votre avis pour une entreprise tech & teuf?

ANNONCE AU MONDE DE LA TECH MILITANTE, L’ÉQUIPE NOÉ MONTE UNE ENTREPRISE ET VOUS INVITE DANS LE PROCESSUS CRÉATIF :heart::fire:

Hello chers camarades de l’AV,

J’espère que vous passez un bon été.

On est super chaud côté NOÉ avec l’ouverture de notre chantier création d’entreprise afin de candidater en automne auprès de la ruche et la BPI pour être accompagné dans notre professionnalisation.

Détails de l’AAP ici

Ainsi nous devons définir notre nom d’entreprise, mission et objet social cet été.

Nous avons pondu une première réflexion à laquelle nous souhaitons vous inviter :slight_smile: ci-après le détail de notre chantier. N’hésitez pas à donner votre avis sur votre nom préféré et vos craintes sur la formulation de notre objet social.

A votre dispo pour échanger plus avant,

Amitiés engagées,

Ancelin

Voici quelques infos sur notre future entreprise. On a commencé à faire quelques sessions de réflexion sur notre visio notre mission, et nos valeurs. Si tu vois des points à re-travailler ou des angles morts, dis-moi !

En préambule, on ambitionne de créer un tandem asso/entreprise, qui sont liées par la force des choses, mais qui ont des objectifs et rôles distincts:

  • l’asso NOÉ : garante du code de l’outil NOE, de son développement, de la communauté de bénévoles développeur.euses et d’utilisateur.ices. Reçoit des dons de la part des événements qui le souhaitent. On sort l’argent de cette structure pour financer des développements sur l’outil qu’on juge nécessaires et pour lesquels on ne trouve pas d’autres financements (entre autres)

  • l’entreprise (dont on cherche le nom) : elle fait des missions de conseil en événementiel, d’assistance à maitrise d’oeuvre et du dev sur des outils open-source qu’elle juge stratégique pour conseiller et équiper ses clients (dont NOE) - plus d’infos dans l’ébauche d’objet social en dessous.

Je te mets toutes les infos disponibles à ce jour :

— Brainstos Vision/Mission/Valeurs et Objet social : —

Workflows autres que NOE

La phrase en gros et gras est la phrase finale qu’on a retenue pour l’instant

— Première ébauche d’objet social:

La société a pour objet, en France et à l’étranger :

  • L’accompagnement d’associations, d’entreprises et d’acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) dans l’amélioration de leur gestion événementielle, notamment dans les domaines festifs ou à impact social et environnemental, en privilégiant l’utilisation de technologies responsables et optimisées.

Cet accompagnement comprend :

  • Le conseil en gestion événementielle, la réalisation d’audits et l’amélioration des outils et processus numériques existants.
  • L’intégration de systèmes d’information, la fourniture et le paramétrage de solutions numériques personnalisées.
  • La promotion et la mise en œuvre de la gestion éthique des données.
  • Le développement, le soutien et la promotion d’outils open-source, notamment le logiciel NOE.
  • La formation des utilisateurs aux outils et méthodes de gestion événementielle.
  • L’aide à la structuration interne et à la prise de décision des organisations clientes.

La société s’engage également à :

  • Promouvoir les valeurs de souveraineté numérique, de transparence et de respect de l’environnement.
  • Contribuer à une meilleure connaissance et au développement de solutions alternatives dans le domaine de la gestion événementielle.

La société peut en outre :

  • Exploiter des activités connexes ou complémentaires telles que la mise en place de solutions de billetterie, de services cashless et la vente de prestations artistiques ou techniques.
  • Mettre à disposition des régies ou prêter du matériel informatique, audio et vidéo.
  • Participer, directement ou indirectement, à toutes opérations financières, immobilières ou mobilières pouvant se rattacher à l’objet social ou à tout objet similaire ou connexe.

Et plus généralement, réaliser toutes opérations industrielles, commerciales, financières, civiles, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social ou à tout objet similaire ou connexe, de nature à favoriser son extension ou son développement.

— Nuages de mots relatifs à l’entreprise:

  • Souveraineté numérique
  • Humanité
  • Transparence
  • Solidarité
  • Low tech
  • Participation
  • Joie
  • Festivité
  • Respect
  • Impact
  • Environnement
  • Optimiser
  • Numérique responsable
  • open-source
  • Numérique
  • Esprit critique
  • Militantisme (féministe, inclusif, lutte contre les discriminations)
  • Communauté / collaboration / coopération / mutualisation
  • Frugalité
  • Harmonie
  • Technologie
  • ESS
  • Evénements
  • Organisation
  • Honnêteté
  • Prix juste
  • Fidélité
  • Accompagnement
  • Confiance
  • Expérimentation
  • Planification
  • Communauté
  • Participatif
  • Clés en main
  • Résilience
  • Scalabilité
  • Open hardware
  • Biotronique
  • Limites planétaire
  • Transition écologique
  • Logiciels libres
  • Réseaux
  • NTIC
  • Bureautique
  • Data management
  • Web sémantique
  • Web des données
  • Web 3.0
  • DIY
  • Autogestion
  • Décentralisation
  • Horizontalité
  • Nouveaux modes de gouvernances
  • Systèmes d’informations
  • Systèmes de travail
  • Systèmes d’exploitation événementiel
  • Dématérialisation et automatisation des outils de production du spectacle
  • Numérisation de la culture
  • Biomimétisme
  • Stigmergie
  • Coopération
  • Interopérabilité
  • Relocalisation
  • Autonomie
  • Indépendance
  • Autosuffisance
  • Intérêt général
  • Frugalité technologie
  • Engagement
  • Politique
  • Législation
  • Exemplarité
  • Précurseur légal
  • Environnement de travail connecté
  • Process
  • Flux de données
  • Respect de la vie privée
  • Solar punk
  • Biopunk
  • Cyberpunk
  • Résolution de problèmes complexes
  • Nomadisme
  • Ruralité
  • Économies et changements d’échelle
  • Masse critique
  • Effet de seuil
  • Coordination
  • Technicien
  • Cashless
  • Administratif
  • Bases de données
  • Gestion RH
  • Gestion de lieux
  • Gestion du temps
  • Interface unique
  • Tableau de pilotage

— Premiers jets de noms d’entreprise soumises par tout le monde:
Tech for Joy
FairEvent
FestivHub
FestivTech
Numéthic
——
Klak
——
Tente Centrale
La Mili-tente
H4H (human for human)
Green dot (Green Got)
Point d’ancrage
Résilium
Organia
Hellvent
——
8zil
Colibrix
SwarmDryade
Co(re)libris
Humingpunk
——
Hiveflow
Swarmr
Flockr
—-
Biotronic
Commutech
Resitech
Impactech
Tawadata
Raveyourtech
Human tech for the world

On a voté sur ces noms au jugement majoritaire, et les trois qui sortent du lot sont:
Tente centrale : on aime l’idée que c’est le lieu où se coordonne un festival, un événement. Que c’est un endroit où on se retrouve, et que c’est un endroit qui appartient à toute l’équipe. L’idée de centralisation va aussi bien avec le fait que NOE se positionne en source de vérité unique de la gestion événementielle, genre c’est le carrefour où on retrouve tout, idée de gare centrale (notre headline pour NOE ajd c’est « Votre nouveau QG événementiel » https://get.noe-app.io/).
Swarmr : Swarm en anglais, c’est l’essaim. Notion de coordination horizontale, de décentralisation de l’information. ça va bien avec le fait que notre entreprise pousse des valeurs d’auto-organisation, d’auto-gestion, etc.
Flockr : idem swarm, mais flock c’est plutôt un troupeau. Au global, on a plutôt une pref sur swarm que flock.

On a quelques mots rebonds:
Murmur (on murmure à l’oreille des événements pour les aider)
Murmuration (qui désigne aussi un « Regroupement important d’oiseaux en vol, nuage d’oiseaux »)

— Souhaits sur l’esprit global de l’entreprise charte graphique / nom
Fluidité technologique et humaine.
Une entreprise avec une histoire, un narratif et un imaginaire fort, implacable, solidaire, technologique et disruptif
Ambiance cyberpunk nature, on maitrise la techno mais on est en accord avec la pachamama
— Notre ébauche de code social : —
C’est le doc qui définit un peu notre projet sur tous les plans. ce code social commence à dater (il date d’avant cette idée de tandem asso/entreprise), mais il peut être source d’inspi en termes d’imaginaires et de vocabulaire



Cc @Jonas @Alice @conseil_admin @adrien.solacroup

Hello @ancelin !

Merci pour ce partage de ce processus de création :slight_smile:

Quelques réactions à chaud à la lecture (rapide ^^) de tout cela :

  • J’aime bien l’idée de dissocier l’entreprise de l’association pour que cette dernière soit garante du commun et notamment de son. Ma question est pourquoi initier une association et ne pas par exemple proposer ce rôle à une asso existante comme l’AV ?

  • Pour les noms qui sont ressortis :

    • Tente centrale → me fait écho au commun Bonfire
    • Swarmr → pas facile à lire, peut-être jouer avec la casse ? (SwarmR par exemple) → me fait aussi penser aux CRM, peut-être jouer avec cette proximité ?
    • Flockr → ça fait très librairie de code
  • Si besoin de relecture plus tard de votre dossier pour un regard extérieur n’éhsitez pas.

Avec plaisir pour en reparler à la prochaine résidence AV !

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Bravo !!

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Salut Ancelin !

Sacré chantier :farmer: !

Pour porter du logiciel libre et open source, souvent, une structure à gouvernance ouverte elle aussi est une bonne idée.
Cela donne confiance aux partenaires avec qui tu veux travailler et ça peut donner envie à des contributeur.ices de s’investir.

Tu as de super ressources sur le podcast de l’April. Par exemple : 209 - Modèles d’organisation ouverts dans les entreprises du logiciel libre (2e partie) - Libre à vous !

Tu as aussi le modèle des C.A.E. pour démarrer une activité commerciale autour de la tech sans avoir a trop se prendre la tête sur l’administratif et la compta. En plus d’avoir de l’aide des autres membres de la coopérative d’emploi, tu as aussi de gros avantages fiscaux (loi Amon sur l’ESS) ( 208 - Coopaname - MiXiT - Mickey dans le domaine public - Libre à vous ! )

Si tu veux discuter du processus assez similaire que nous avons lancé il y a quelques années avec la Coopérative Code Commun, hésite pas, on adore en parler :wink:

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Disclaimer : J’exprime ici mes idées actuelles en août 2024. Elles peuvent être fausses, incomplètes, changeantes, voire contradictoires. Leur but est simplement de stimuler la réflexion et de faire progresser la pensée. Je suis ouvert à toute discussion sur ces sujets, que ce soit directement dans ce fil, en privé ou de vive voix.

L’incubateur ne doit pas être la raison principale de créer une entreprise. Trop souvent, de nouvelles entreprises sont créées dans le but d’intégrer des incubateurs. Cependant, après quelques mois ou années, ces startups passent plus de temps dans des salons et des formations au lieu de chercher des clients, produire des prototypes ou mettre en place des solutions concrètes. Ce sont pourtant ces résultats tangibles qui permettent d’obtenir des financements pour embaucher et développer l’entreprise.

L’entreprise doit répondre à un besoin technique et opérationnel. Des organisations comme NEC nécessitent diverses compétences et outils spécialisés planifiés dans le temps. Plutôt que de gérer individuellement chaque expert et tâche, NEC préfère contractualiser avec une entité capable de prendre en charge un sous-ensemble du projet, comme le système numérique. Ainsi, les tâches sont mieux distribuées et la cohérence est maintenue. Par exemple, si le système numérique inclut la gestion des emails, le sous-traitant devrait également offrir cette compétence ou la sous-traiter lui-même. Si plusieurs objectifs de NEC nécessitent des emails, il pourrait être pertinent pour NEC d’internaliser cette compétence.

L’entreprise doit répondre à un besoin d’organisation sociale qui transcende l’individu. Les citoyens travaillent principalement pour subvenir à leurs besoins financiers, et beaucoup d’entrepreneurs créent leur entreprise pour des raisons personnelles – pour se forger une image, se donner un rôle ou s’enrichir. Or, les individus doivent pouvoir évoluer librement, éviter des environnements toxiques, apprendre de nouvelles compétences et relever de nouveaux défis. En même temps, les organisations doivent coopérer sur la durée sans être trop perturbées par les mouvements individuels. Toute organisation collective doit s’élever au-dessus des intérêts individuels pour servir les intérêts d’autres organisations. Pour garantir une qualité durable, les organisations contractualisent avec des entités juridiques plutôt qu’avec des individus, minimisant ainsi les perturbations dues aux changements de personnel. Ces besoins organisationnels se manifestent entre les entreprises, tandis que les besoins individuels se satisfont au sein de l’entreprise employeuse.

Créer une entreprise pour répondre à des besoins spécifiques sur un marché. Qui voulons-nous servir, pour quels objectifs et pour combien de temps ? La pérennité d’une entreprise repose sur la clarté et la précision de sa mission sociale. La principale raison de créer une entreprise est de répondre à des besoins spécifiques en produits ou services nécessitant un engagement moral. Une entreprise peut se spécialiser et répondre à des besoins techniques spécifiques d’un ensemble d’acteurs.

On ne crée pas une entreprise simplement pour monétiser un outil. Un outil isolé ne répond pas à un besoin réel; c’est son intégration dans un service donné pour atteindre un objectif spécifique qui est essentielle.

On ne crée pas une entreprise pour faire de la recherche et développement (R&D). Beaucoup d’entrepreneurs se lancent dans des projets de R&D via une entreprise, mais cela comporte trop de risques car l’entreprise pourrait disperser ses moyens limités pour survivre. Il existe des alternatives pour financer la R&D, comme les investissements ou les prêts garantis par l’État à obtenir pour justifier la création d’entreprise. Les fonds, de plus en plus concentrés au niveau européen, avec des montants et conditions élevés, sont généralement accessibles aux grandes entreprises qui ont souvent du mal à innover. Il faut souvent s’associer avec une grande entreprise ou bénéficier de financements ruisselés pour réussir dans la R&D, à condition d’être en phase avec la stratégie politique.

L’entreprise existe pour gérer collectivement les risques. Mettre en commun les ressources, les compétences, le temps et le travail assure un service fiable et durable, tant pour les entreprises que pour les individus. Des moments de difficulté surviendront inévitablement, et il est crucial de prévoir ces situations dans les statuts de l’entreprise pour éviter la paralysie, la désertion ou la prise de contrôle hostile. Des mécanismes doivent être mis en place pour assurer la continuité de l’entreprise malgré les conflits, y compris au niveau de la direction. Les fondateurs doivent prévoir leur sortie de l’entreprise et la relève par d’autres.

Il est trompeur de vendre une solution technique numérique sans le service de communication associé. Un système numérique est avant tout un outil de gestion de l’information destiné à la communication. Si l’expertise technique est dissociée des objectifs de communication, le système risque de ne pas répondre aux besoins. Construire un pont, ce n’est pas vendre du béton ou des compétences en construction, c’est vendre une infrastructure permettant la traversée, dimensionnée aux besoins et au budget prévus. Je propose donc d’étendre la mission de l’entreprise à un service de communication assistée par l’informatique, permettant d’automatiser, d’évoluer et de contextualiser les services. C’est particulièrement pertinent dans le domaine de l’événementiel, où la concurrence est rude en termes de service et de communication, mais où il est possible de rivaliser sur les prix.

On ne crée pas une entreprise pour vendre des services qui ne nécessitent pas d’engagement moral. Le conseil, la formation et les développements spécifiques sont des services annexes. Bien qu’une entreprise puisse fournir ces services, ce ne doit pas être son activité principale car ils ne répondent pas à un besoin social clair. Ces services dépendent trop des aléas du marché et des pratiques des autres entreprises, entraînant un manque d’indépendance. Une entreprise ne devrait pas disperser sa communication en cherchant à vendre trop de choses différentes, mais plutôt apprendre à cibler sa valeur ajoutée et les acteurs qui en bénéficieront le plus.

On crée une entreprise pour faire baisser les prix. Une entreprise dont l’objectif est d’augmenter les prix ne sert pas le bien commun ou ses clients. Ces entreprises peuvent exploiter des zones de flou juridique ou d’illégalité pour accumuler des profits décorrélés de leur utilité sociale réelle. Pour faire baisser les prix, il est nécessaire d’augmenter l’échelle, au risque de diluer la propriété et la responsabilité, en particulier vis-à-vis des producteurs et des bénéficiaires. Il est également dangereux de vouloir baisser les prix simplement pour augmenter les profits. Il faut toujours répondre à un objectif sociétal: fournir un service utile aux autres sans tromperie.

Les coopératives sont une solution pour socialiser et responsabiliser les grandes entreprises. Les niveaux de service élevés d’aujourd’hui nécessitent des entreprises plus grandes, avec des moyens mutualisés et de nombreux clients, particulièrement dans les services numériques coûteux. Ces grandes entreprises doivent être rentabilisées à grande échelle, tout en maintenant une gouvernance inclusive et transparente pour développer une responsabilité collective.

On ne vend pas de l’éthique. Il est plus pertinent de se concentrer sur des critères objectifs tels que les budgets, la taille et la localisation des clients plutôt que sur des considérations morales ou éthiques, qui varient d’un individu à l’autre. Cela permet de construire une stratégie commerciale ciblée, spécialisée dans des services simples et abordables pour des associations ou des petites entreprises, sans ajouter de fonctionnalités superflues.

On ne vend pas des logiciels open source. L’open source n’est pas une valeur ajoutée en soi dans une transaction commerciale. C’est un moyen pour les entreprises de partager des biens communs et de réutiliser le travail des autres sans licence, s’exonérant ainsi de la rente d’innovation (pouvant générer un manque de financement en R&D mais c’est un autre sujet). L’objectif de l’open source est la réduction des coûts, l’absence de verrouillage technologique, la compatibilité et la personnalisation.

L’open source ne résout pas la question de la gouvernance. Si une entreprise dépend d’un outil open source dont la gouvernance ne protège pas ses intérêts stratégiques, elle est en danger. L’open source peut même devenir un argument de vente contre car le client ne peut s’assurer de la pérennité de son service. L’entreprise doit contrôler l’utilisation de l’open source et assurer une gouvernance transparente pour continuer à en bénéficier tout en protégeant ses intérêts. Une coopérative permet d’associer en une même forme la propriété et la gouvernance, garantissant ainsi que l’entreprise peut résoudre les conflits d’intérêts et se pérenniser.

Les coopératives permettent de gouverner des intérêts partagés. Elles affichent clairement leurs propriétaires et impliquent tous les acteurs de l’entreprise en cas de difficulté, comme le montre l’exemple de Data Players. Les sociétés anonymes sont utiles pour répartir des risques entre de nombreux actionnaires. Cependant, une société anonyme à responsabilité limitée manque souvent de clarté sur ses responsabilités et ses intérêts, tout comme une association avec une gouvernance hiérarchique et fermée.

En ce qui concerne Noé : Je vois la possibilité pour une entreprise de prospérer en offrant un service de communication adaptable grâce à l’informatique, spécialement conçu pour organiser des événements à des prix abordables pour les organisations à but non lucratif. Si Noé parvient à générer de la visibilité (attirer des clients) pour ces événements, il sera possible de concurrencer les géants de la publicité comme Meta, Google, et autres, et ainsi capter une part des budgets marketing. De plus, en fusionnant ou s’associant avec un prestataire de billetterie, l’entreprise pourrait répondre au besoin d’intégration de différents services. L’objectif serait de proposer des tarifs compétitifs tout en assurant un service fiable et complet, capable de supporter des charges importantes et de s’adapter aux spécificités de chaque événement. Cela pourrait s’appliquer à divers types de festivals culturels, de rassemblements de fédérations et de forums professionnels mandatés par des fédérations, alliances ou consortiums. Étant donné la dépendance à des technologies open source, les partenariats pour des services complémentaires, et le caractère principalement sous-traitant de l’activité, une structure coopérative serait très pertinente pour gérer collégialement l’entreprise et en assurer la pérennité au delà des intérêts individuels, notamment des fondateurs.

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Hello Ancelin
connais tu la plateforme suisse OpenKi ?
https://openki.net/

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non je veux bien que tu m’expliques merci bcp :slight_smile: