Merci. J’en extrais un lien lié à une des personnes interrogées
Et me souviens également de ce concept, aidant à discerner, exprimé par Matthew Slater début 2017:
Protocol Cooperativism
En plus de contextualisation interdépendante via des bases de données en graphes éditables, en linked open data, utilisant une myriade de combinaisons d’ontologies qui soient machine readable,
en plus de pouvoir avoir de l’intelligence artificielle qui non seulement utilise ces données mais contribue a des contextualisations,
et créer une myriade de « couches » interoperables, y compris une variété de possibilités de création d’accords et de contrats interdependants, de smart market avec des données et métadonnées représentant par exemple des ressources fongibles telles que des KwH contextualisés avec d’autres métadonnées pour eventually décrire l’origine et la nature de sa production et pouvant être intégrées dans des contrats potentiellement automatisables et distribués dans un contexte de smart grid et de smart market,
au delà de tout ça
je souhaite imaginer comment pousser l’intégration et l’interopérabilité plus loin et comprendre les mécanismes de feedback loops, de (socio) cybernétique, dans des potentiels émergents et autogérés, avec le potentiel de définir des protocoles - éventuellement des smart contracts - qui servent des fonctions de marqueurs stigmergiques,
et permettre d’enrichir et réintégrer la notion d’économie politique, de gouvernance, dans nos transactions, y compris nos transactions monétaires, et de permettre à la fois de rendre plus « accountable » l’usage de l’argent, si on en a, en l’enrichissant de feedback loops générant d’autres potentiels jeux et incentives pour prendre conscience des externalités, voir de plus facilement incentiviser la circulation ou plutôt la mise à disposition de ressources, qu’elles soient monétisées ou non, et permettre un paradigme hybride, post-monétaire, facilitant l’émergence de nouvelles formes d’intelligence collective et émergente.
Ceptr d’Art Brock va déjà dans ce sens. Holochain en est une composante.
Comment l’Assemblée Virtuelle se positionne t’elle par rapport à cette compréhension de potentiels ?
Un article du monde sur le Web 3, via Nicole Alix
Je crois de mon côté à la théorie de l’évolution : la variation propose et le milieu dispose.
L’aventure de l’évolution est une aventure phylogénétique au cours de laquelle des espèces ont été à l’origine de la création d’une multiplicité de branches du vivant qui, lorsqu’elles ont perduré, parce que sélectionnées par leur milieu, ont appris à coexister dans le cadre d’écosystèmes. Ensemble toutes ces espèces issues d’un ancêtre commun (les bactéries) se sont mises à former la biodiversité que l’on connait.
Cette petite analogie pour dire qu’il semblerait logique que le web et plus largement les TIC, engendrent plusieurs « enfants », et qu’il n’y ait pas lieu de choisir ou de savoir si l’évolution du web c’est « ça » ou « ça » . Peut-être que c’est tout à la fois et que la clé ce sera d’interconnecter des branches de l’évolution dans le cadre d’un espace informationnel universel et ouvert constitué d’une belle biodiversité technologique (soit l’essence du web).
Ce qui pose la question de l’interopérablité : Dans le vivant, celle-ci est assurée par l’existence d’un ADN commun
En ce qui concerne le web 3, je me dis qu’il devrait être défini de la sorte : Un espace informationnel universel et ouvert, 3.0. Basé donc sur des standards universellement partagés …
Cette propriété d’universalité ne peut se décréter, elle doit s’incarner pour devenir réalité.
C’est un enjeu que personne aujourd’hui n’est en capacité de relever : Ni les blockchains et leurs milliards, ni SOLID, le fediverse et leurs standards.
Du côté du metaverse, j’ai écouté le début de la présentation de Zuckerberg (accessible depuis cet article) qui met l’emphase sur ce point là (l’interopérabilité), mais il est tragique qu’il nous propose comme avenir du web, de rentrer dans une matrice dirigée par des mutinationales …
Bref mon point de vue est que le web 3 sera le fruit d’un processus historique :
S’il est souhaitable qu’il s’incarne à travers une multitude technologies et de protocoles autonomes ET reliés, il est malheureusement probable que les puissances du capital fassent primer leurs intérêts privés au détriment de la création d’un espace informationnel universel, ouvert, commun.
Il est ainsi probable que le Web 3 n’advienne pas, et que le web meure au profit de micro et de mega intranets commerciaux « 3.0 ».
Et effectivement, même si je n’ai pas saisi l’ensemble de ton propos @dante (tu t’exprimes avec plein de mots savants ), je crois que la perspective que tu évoques constitue un belle variation à jardiner … La clé, si on veut sauver le web serait du coup de faire en sorte qu’elle soit sélectionnée …
Je peux rajouter des références explicatives si tu fais part des mots non compris.
Quoique à priori Google peut y répondre.