Histoire d’alimenter un peu la curiosité autour du monde de la recherche (ouverte !) à l’AV, petit partage d’une lecture récente qui me semble dresser un tableau intéressant des enjeux autant humains que techniques dans la production de la connaissance scientifique : Scientific Publishing: Enough is Enough - by Seemay Chou
L’article montre l’orientation de l’institut Astera en tant que financeurs mais aussi chercheurs à vouloir dépasser le modèle de publication par les journaux. C’est donc un rejet du modèle traditionnel qui s’est construit sur ces derniers siècles avec l’imprimerie à travers la révolution scientifique autour des Lumières, et de fait une exploration de la manière de conduire la science avec notre réalité numérique.
C’est en réalité tout un ensemble de normes et de conceptions structurantes qui s’écroulent, les sceitnfiques se retrouvent livrés à eux-mêmes pour repenser la manière de produire/diffuser la recherche autant que pour collaborer autour.
Une tendance émergente où les périphéries ouvrent doucement la voie.
We urgently need more scientists to try strategies that stretch our imagination for what the future could hold. […] And I believe it’s one of the legacy systems that prevents science from meeting its true potential for society.
Le monde de la recherche étant aussi un des acteurs clés de la transition, les besoins sont énormes en matière d’interopérabilité des systèmes d’informations.
Il se pourrait que presque tout soit encore un peu à inventer, la société des Lumières ne sait pas vraiment comment les sciences pourraient véritablement fonctionner.
Si nous ne savons pas comment construire notre compréhension du monde, je ne suis pas sûr d’être capable d’imaginer comment une improbable transition face à des défis insurmontables pourrait bien se passer 