Je trouve le principe vraiment intéressant. Dans notre équipe (TWEAK Liris CNRS Lyon), nous travaillons sur l’utilisation des traces utilisateurs (sur le web en particulier) pour enrichir le « quoi » par le « comment » et pouvoir partager progressivement ces connaissances. Tout un « Trace Based System » a été théorisé, développé, expérimenté et tout est « ouvert » sur un GitHub. Dans cette approche, les traces collectées par chaque utilisateur lui sont naturellement personnelles, mais contiennent de très nombreuses « accroches » avec d’autres utilisateurs autour de contenus communs. La partie interactions numériques de l’utilisateur est encapsulée dans sa base de traces et il dispose d’assistants (bots s’il s’agit d’assistance normalisée) lui permettant de requêter, enrichir, abstraire, partager, reformuler… ses épisodes d’usage pour 1) les réutiliser en les adaptant, 2) les partager aux amis qui cherchent à apprendre comment utiliser telle ou telle ressource dans des contextes différents 3) identifier de nouveaux usages (en particulier lorsqu’ils mobilisent des services différents), 4) indexer les contenus aux usages qui en sont faits, 5) servir de base pour des processus d’explications des services intégrant (ou pas) des IA… Le coordonnateur technique de ces travaux est actuellement au W3C et je vais lui transmettre cette proposition pour savoir si il n’y aurait pas des comités qui s’y intéresseraient. Pour les curieux de ce que j’ai raconté sur les traces, visitez tools:ktbs [Trace-Based Systems - Silex Team]. En tout cas, ces mécanismes décrits ici seraient très intéressants pour aller plus loin encore dans ces travaux.